Le pop art anglais

En Angleterre l'Art pop commence à se développer dans les discussions qu'entretenaient dans l'Institut d'Art Contemporain de Londres (ICA) Richard Hamilton, Paolozzi et Lawrence Alloway critique et Reyner Banham, depuis 1952.

Ces discussions se centraient autour de l'impact de la technologie moderne et des moyens de communication de masse sur la société. Entre autres choses dans ces discussions, il a été démonté la pyramide de catégorisations dans laquelle les Beaux Arts tronaient au-dessus des autres arts comme le cinéma, les arts populaires et les arts graphiques. Richard Hamilton est considéré comme l'artiste qui a créé la première oeuvre de l'Art pop, qu'il a exposé dans l'exposition intitulée "Ceci c'est le futur" dans la Whitechapel Gallery de Londres en 1956.

En 1961 l'Art pop se présentait au public britannique dans une exposition qui réunissait des oeuvres de David Hochney, Derek Boshier, Allen Jones, de R.B. Kitaj et Peter Phillips. Le terme « pop art» a été utilisé par première voir par le critique britannique Lawrence Alloway en 1962 pour définir l'art que quelques jeunes faisaient en utilisant des images populaires dans l'art.

L'art de Hamilton prend ses sources dans les industries de la consommation et du loisir, de la publicité et aussi de l'histoire de l'art. On peut dire que le pop de Hamilton est un pop cultivé et hautement intellectualisé, presqu'hermétique dans un sens qui n'est pas celui du pop habituel.

L'autre grand artiste pop de la scène anglaise est David Hockney, pour lequel l'héritage du mouvement moderne est fondamental combine des photographies, des tableaux abstraits et divers types de matériel graphique dans ses tableaux. Avec Allen Jones il forme la seconde génération du pop britannique.